Lorsqu’on dit endométriose, est-ce que ça vous parle? Peut-être, en avez-vous déjà entendu parler dans les médias, ou sur les réseaux sociaux ? Ou peut-être pas du tout! En effet, même son diagnostic prend en moyenne 7 ans avant d’être établi.
Ça vous est sûrement déjà arrivé, à vous ou à l’une de vos proches, d’avoir des douleurs de règles insupportables?Vous savez, le genre de mal qui nous empêcherait presque de marcher! Et là, vous vous dites « c’est normal, c’est comme ça chaque mois depuis l’adolescence ». Ou d’autres réflexions du style: « toutes les femmes ont ça, aucune raison de s’inquiéter ». Mais des douleurs qui peuvent limiter vos activités au quotidien, n’ont rien de « normal ».
« Knowledge is power » dit-on, alors en ce mois de mars, faisons un pas de plus vers la connaissance de notre corps.
L’Endométriose, c’est quoi?
D’abord, il faut savoir que e terme « endométriose » vient de « endomètre » ; qui est le tissu ou la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus. L’endométriose est une maladie chronique inflammatoire. Elle est caractérisée par le fait que cette muqueuse se retrouve alors à l’extérieur de l’utérus.
Ainsi, l’endomètre migre vers les organes voisins : les ovaires, les trompes de Fallope, les intestins, la vessie ou même le rectum. Dans certains cas, l’endométriose peut évoluer vers d’autres régions du corps comme l’abdomen. Et ça fait mal !
Majoritairement incomprises, les femmes souffrant d’endométriose ne sont souvent pas prises au sérieux, lorsqu’elles évoquent leurs affreuses douleurs durant leur cycle menstruel. Parce que « C’EST NORMAL » d’avoir mal pendant ses règles !
D’ailleurs, il faut savoir que les symptômes liés à cette maladie, n’apparaissent pas que pendant les règles. Les douleurs peuvent être ressenties durant l’ovulation et même pendant les rapports sexuels.
Le sujet demeure tabou : règles, sexualité, intimité de la femme. Pourtant, selon les statistiques, 1 femme sur 10 en souffre.
Les symptômes les plus courants liés à l’endométriose :
Bien évidemment, chaque femme est unique. La maladie n’est pas vécue et ressentie de la même façon chez toutes les femmes qui souffrent d’endométriose.
Néanmoins, voici les symptômes les plus répandus connus à ce jour :
- Douleurs excessives durant les menstruations ;
- La douleur peut s’étendre jusqu’aux hanches, et les jambes ;
- Douleur pelvienne – bas du ventre – même en dehors du cycle menstruel ;
- Un flux très abondant ;
- Gêne et douleurs pendant les relations sexuelles ;
- Infertilité (près de 40% des femmes atteintes souffrent d’infertilité) ;
- Des troubles urinaires et/ou digestives ;
- Fatigue chronique.
A ce jour, les causes de cette maladie ne sont pas encore établies bien que plusieurs théories existent. De plus son diagnostic est assez difficile, car il faut parfois plusieurs années avant de constater ses manifestations. Heureusement, des traitements adaptés existent afin de contrôler les douleurs et aider à une meilleure qualité de vie.
Le recours à la chirurgie
Sachez que le recours à la chirurgie est utilisé en dernier recours. Selon les cas et l’ampleur de la propagation de la maladie, la chirurgie peut être une solution. Elle peut être une alternative également en cas de douleurs invalidantes ou d’infertilité.
Toutefois, les risques de récidive demeurent importants. Il y a aussi les séquelles post-opératoires qui peuvent affecter la zone opérée – le transit intestinal étant le plus touché généralement .
Des remèdes naturels
1. Limiter voire éviter les aliments inflammatoires :
Évitez les aliments qui peuvent provoquer des douleurs intestinales. En effet ces aliments réveillent les lésions dues à l’endométriose dans toute la région pelvienne.
La caféine, par exemple, stimule le système nerveux et peut entrainer des contractions intestinales.
Les aliments contenant le gluten comme le blé, la farine ou les pâtes, peuvent provoquer des indigestion, ballonnement et crampes intestinales également. Evitez également les aliments gras qui peuvent provoquer des spasmes et des crampes.
2. Favoriser les activités relaxantes
Sport, yoga, pilate ou encore médiation, tout est bon pour se détendre et apaiser les tensions du corps. Les activités physiques liées au sport et à la méditation favorisent la sécrétion d’endorphines ou hormones du bonheur qui permettent d’inhiber les sensations de douleur.
Certaines femmes ont également expérimenté les bienfaits de l’acupuncture et de l’ostéopathie.
3. S’essayer aux plantes
Depuis fort longtemps, on utilise toutes sortes de plantes pour soulager les maux du corps et les douleurs de règles.
En effet, des plantes telles que l’achillée millefeuille sont utilisées pour le traitement des troubles digestifs, des règles abondantes ou encore des cycles menstruel irrégulier.
Il y a aussi les feuilles de framboisier qui peut aider à soulager les douleurs de règles ainsi que les symptômes du SPM – Syndrome Prémenstruel –.
Vous pouvez également tester les infusions de thé vert, incorporer le curcuma et le gingembre dans vos plats – forte propriété anti-inflammatoire – utiliser les huiles essentielles de géranium, de basilic ou de chanvre, ou encore essayer les tisanes de cannelle et d’hibiscus.
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